LE MONDE DES LA TREMOILLE
DANS LE PREMIER XVII^e SIECLE

Correspondances d’André Rivet et autres

Correspondance d’André Rivet (1572-1651) aux La Trémoille. André Rivet fut de 1595 à 1620 le pasteur de Thouars avant d’être appelé en 1620 à l’Université de Leyde pour y enseigner la théologie. Il fut nommé en 1632 gouverneur du jeune prince d’Orange, il achèvera sa carrière 1646 en tant que curateur de l’Ecole illustre de Bréda fondée par Frédéric-Henri de Nassau. André Rivet fut une figure éminente de la République des lettres

Correspondance de Guillaume Rivet (1581-1651) à son frère André Rivet. Guillaume Rivet, frère cadet d’André, exerça le ministère à Taillebourg, lointaine possession des La Trémoille en Saintonge. Sa correspondance est une source de premier ordre pour l’histoire du protestantisme dans les années 1620-1650 en cette province. Elle nous fait aussi découvrir que les pères, comme les mères, avaient des difficultés avec leurs enfants.

Guillaume Rivet à André Rivet

Guillaume Rivet à André Rivet (1621-1641)

Guillaume Rivet à André Rivet (1642-1650)

Correspondance d’André Pineau (1608-165?), sieur de La Trosnière, à son oncle André Rivet. Fils d’un médecin de Thouars tôt décédé, élevé par sa mère, belle-sœur de Rivet, et par le ministre Paul Geslin de La Piltière, après avoir été le précepteur du fils du baron de Blet, il s’établit en 1640 à Paris où il devint le correspondant de son oncle André Rivet. Sa correspondance est une chronique de la société huguenote parisienne pendant les années 1640 à 1650. Il met en évidence le rôle que joua Marie de La Trémoille à cette époque, préservant les temples de Thouars et Vitré, et imposant la fin de la querelle théologique qui opposait le théologien Saumurois Moïse Amyraut aux frères Rivet et à Pierre du Moulin. Cette correspondance livre également des données inédites sur les Rohan.

Correspondance de Jean-Maximilien de Langle (1590-1674), sieur de Baux avec André Rivet. Pasteur de Rouen, par sa femme Marie Bochart, il était le neveu par alliance de Rivet. Sa correspondance apporte des éléments inédits sur l’Eglise de Rouen et fait apparaître son évolution qui lui fera prendre parti pour Moïse Amyraut.

Philippe Vincent (1596-1651) est le principal pasteur de La Rochelle. C’est un personnage à la fois bien et mal connu. Le lecteur trouvera ici ses correspondances conservées dans le Fonds La Trémoille des Archives nationales de France, dans le Fonds Rivet de la Bibliothèque de l’Université de Leyde, à la Médiathèque de La Rochelle et dans les Archives du Conseil presbytéral de l’Eglise réformée de La Rochelle qui apportent un nouvel éclairage sur sa personnalité et son rôle.

Retour page de titre

2013